Mon dilemme n’aura pas tenu longtemps. En 10 minutes montre en main j’avais tout planifié (pas tout seul, merci Emilie). Dès lors rien ne pouvait m’arrêter. Y a bien le train qui a essayé, mais je l’ai remis à sa place en appuyant comme un malade sur le bouton d’ouverture des portes. Faut pas me chercher quand je suis en retard.

Akuda House Propaganda from Beyond: Good&Evil OST

14h30 – Place René Cassin. 200 selon les organisateurs, 20 selon la police. Paris a peut être vu là la plus forte concentration de photographes de son histoire, si on exclu les rassemblements d’autobus Nippons.
Venus de tout les horizons, professionnels amateurs et néophytes se sont retrouvés pour un Safari Photo par une belle après-midi ensoleillée. C’est ça l’esprit Lense.

Après un briefing et deux coups de tampons, nous voilà entre Double Black Elephants, menés par Benjamin, prêts à se lancer dans la jungle urbaine. Nous sommes une dizaine et à l’image de Lense, il y a des pros, des amateurs confirmés et des débutants. L’alchimie est parfaite pour discuter et tester du matos ou recevoir plein de conseils. Chose faite lors d’une petite pause en sirotant un Mojito.

Autant dire que je n’ai pas vu passer l’après-midi. Je me suis laissé mener dans la capitale que je ne connais pas assez, de Saint Eustache au Palais Royal en passant par Beaubourg et Châtelet. (Châtelet et son « Black Iced Ticket for AC/DC » ou encore Châtelet et son avenue plein de dangers). Affûter le regard de photographe, chercher le meilleur angle de vue d’un bâtiment à ses yeux, le détail ou le portrait des passants ; autant de dialogues à initier, de clichés à tenter, de scènes à immortaliser.

Faut pas se faire d’illusions, je n’ai toujours pas osé demander un portrait à un(e) inconnu(e). Peut être parce que je n’ai pas croisé LA personne, ou que je suis encore trop timoré, ou un peu des deux. Même du côté technique en regardant les photos prises et en visualisant la scène, j’évalue les autres points de vue plus ou moins intéressants de ce que j’ai shooté. Comment m’améliorer.

La deuxième partie de la Lense Print Party With Epson se déroulait au Dune et prenait tout son sens avec la possibilité d’imprimer en A3 (voir A0) grâce à des imprimantes HD généreusement mises à dispositions par Epson. Pour ma part j’ai imprimé la photo ci-dessus en A3 et quelques autres en A4 et A1. Côté technique, pour pallier l’effet flash intégré, j’en ai sorti un trouvé dans une malle du grand-père. Le genre de flash qui se règle avec l’ouverture et te crame ton sujet. Instant Mc Gyver, j’avais prévu le miroir de poche pour atténuer l’éclair (merci ooppssyy)… Y a encore des progrès à faire:

Quant au bar il est assez sobre mais c’est ce qui fait son style, tendance 2.0 avec des visuels éparpillés brushés. J’adore. Couplez à son ambiance un buffet, des cocktails alcoolisés et un gâteau d’anniversaire (Lense.fr: 1 an et déjà plein de dents)… Delicious !

Mais celui qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est le DJ, aka Diese, qui a assuré longtemps derrière ses platines (que Mr Heang a parfaitement capturées). Même si il n’avait que les remix de Boys Noize, son set était excellent avec des morceaux plutôt inattendus.

Un dernier merci pour la route, ça ne coûte rien. Aux Double Black Elephants et à son coach, aux autres Lensers, au Dune, à la demoiselle de chez Epson que j’ai bien embêté avec ma carte SD, aux membres du staff Lense et à Lâm sans qui tout ça n’existerait sûrement pas, sans oublier mon hôtesse et…

Monsieur Citron was Happy. He was at a Lense Party !

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Vivement la prochaine \o/