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Faites vos jeux, Rien ne va plus.

C’est un petit peu le fouillis dans ma tête et dans ma vie. Disons plus que d’habitude. J’ai eu plusieurs fois envie d’écrire depuis quelques semaines, mais c’est vraiment trop le bazar. Du coup même ce que j’écris aujourd’hui est mélangé…

Tous les résultats attendus sont tombés en même temps. Comme le signalait le billet précédent, écrit par temps alcoolisé, j’ai obtenu après deux ans de dur labeur mon DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) Génie Civil. Je peux aller travailler ! Oui mais je n’ai pas envie de travailler. Je veux rester encore un peu au lit. Pour ça j’ai apply candidaté pour (seulement) deux Licences Pro, afin de bosser dans la Maîtrise d’Å’uvre. Refusé pour l’une, sur liste d’attente pour l’autre. Mon avenir est totalement incertain et je perds pied dans ma future réalité.

Je ne sais pas encore quoi faire de ma vie si je ne suis pas pris. Alors forcément j’ai limité ma perception dans le temps à deux mois. Septembre 2008 ? Je ne connais pas désolé.

Pour autant je n’ai pas rigoureusement planifier les deux mois à venir. Ainsi cette semaine je dois terminer mon déménagement, enchainé sur Iron Maiden à Bercy puis la Japan Expo, suivi d’un restaurant avec les membres du forum de No Life (Vous croyez que je pourrai avoir un autographe de Dagobert ?). Alors que la semaine suivante c’est le Néant. Ce vide intersidéral sera vite comblé par la réponse de la Licence Pro à La Rochelle. Joie ou peine.

Ajouter à cela la planification obligée de mon anniversaire. 20 ans. Ça fait rigoler tout le monde, mais je n’ai pas envie des les avoir. J’ai l’impression d’être passé à côté de tellement de choses que j’aurai du faire, voir, apprécier à fond. De 18 à 20 ans. Deux ans de Black Out où je ne dois ma survie qu’à quelques personnes dont une demoiselle qui m’a grandement aidé et à qui je n’ai ni dit au revoir, ni merci.

Deux ans dans un univers sans savoir où j’allais. Pendant mon premier stage, je ne savais pas trop où j’étais. Pour mon 3ème semestre, je ne savais plus ce que je faisais. Seul le dernier stage m’a sauvé et a été un peu la lumière au bout du tunnel, qui lui n’était pas d’or.

Tout ça c’est terminé. J’aurai du être soulagé, mais je n’ai rien ressenti. Ce que mes camarades de promo ont interprété comme une liberté, dans un grand souffle, lorsque le Projet de fin d’études à été rendu, je l’ai gardé malgré moi à l’intérieur. Au final cela s’est traduit par deux semaines de flemme totale. Pas de motivation, pas de Wii, pas de blog, pas de sorties ; seulement rester planter devant des One Piece, assimiler les blagues de OSS 117, lire la fin de la saga XIII (quelque peu décevante) et des Donjon en écoutant AaRON en boucle.

Alors voilà, je sors de ma torpeur. Je suis parti pour deux mois d’achats compulsifs, d’assouvissement de passions et d’envies, de coup de génie ou de bides.

J’me lance.

Tomorrow comes today

Bon. Le secret, c’est de tirer tout le temps… On s’en branle de gâcher des munitions, y a des kilotonnes dans chaque bracelet. Tu tires et tu vois où ça va.

Donjon Cr̩puscule РTome 105 РLes Nouveaux Centurions

Exactement la philosophie qui me conviendrait…

5 Responses to “Faites vos jeux, Rien ne va plus.”

  1. De passage en décagone.

    Pareil, j’attends les résultats de mes concours mais bon je suis en vacances le 9 juillet alors te gâche pas les vacances pour ça dude.

  2. Nous y voilà, enfin un peu de réflexion introspective.
    Je vais pas te persécuter de suite mais pour une fois ton pavé me donne envie de répondre intelligemment. (Prend le comme tu veux, c’est pas foncièrement péjoratif :p)

  3. Waiting for réponse
    *
    *
    *
    Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip

    Le déménagement, c’est fini. Ciao Bourges. Je suis SDF chez mes parents. Welcome-back

  4. Tu y vas quand à la JE déjà ? Samedi ?

    Fais gaffe prépare toi à être relativement déçu. Comme j’aime le dire : « Je ne paye pas pour avoir le droit de payer ».

  5. Mais je vais claquer de la thune ! Stou !
    Oui j’y vais Samedi, ça risque d’être le bazar mais bon.

    Et Jean-Mousse, elle est où la persécution là ?