Japan Expo’08, 9^ème Impact. Un nom de festival qui sonne plutôt bien, regroupant trois évènements en un : Japan Expo, Kultigame et Kultima. Ce qui explique la présence d’une porte des étoiles et de trooper, ainsi que celle du Trading Card Game de Blizzard.

Fixons les choses directement : si tu cherches un évènement sur la culture nipponne, avoir un aperçu du pays du soleil levant à travers son art culinaire ou ses traditions, passes ton chemin et va réserver un resto ou un billet pour le prochain vol en partance pour Tokyo.

Non. Ici, tout est fait pour que tu craques tes économies mises de côté un an à l’avance pour l’occasion. Tu n’as pas invité ta copine pour une sortie depuis des mois, tu t’es privé d’acheter Okami et repoussé l’achat d’un nouveau DD externe. Tous tes efforts sont anéantis en quelques heures. Imagines ceux qui restent plus d’une journée sur le festival ; comme le dit l’Otaku Note : «Tu ne le sais pas encore, mais tu es déjà un Otaku. » [DamDam - WCS'07]

Trois ou quatre coffrets d’animes que tu convoites, une statuette de RED XIII, le dernier tome de Death Note qui manque à ta collection… Et le Chopper géant là, il est à vendre ? Non ? Tant pis. Maintenant que tu as quelque peu soulagé ton portefeuille, tu peux courir aux séances de dédicaces pour rendre tes achats encore plus exceptionnels. Ah ! Mais quel dommage il n’y a déjà plus de places. Tu aurais du prendre un billet Zen surtaxé, ça t’aurai permis d’avoir la griffe de ton mangaka préféré. Pour te consoler (toi, pas ton portefeuille), tu t’engouffres dans l’espace boutique, rempli de goodies.

Bref l’aspect de la Japan qui saute le plus aux yeux, c’est son côté commercial, propre aux manifestations professionnelles ; par opposition à l’Epitanime et d’autres qui se veulent amateurs.

C’est en tout cas l’activité que j’ai le plus pratiqué, avec les visites au stand Nolife. Je crois être passé à côté de beaucoup d’animation, telles le hall Jeux Vidéos et ses tapis de DDR, l’espace jeunes créateurs et fanzines, ou encore des concerts-qui j’espère seront en nombre croissant au fur et à mesure des Impacts-, les conférences, les remises de prix houleuses,… Pour toutes ces raisons, j’ai envie d’y retourner l’an prochain avec plus de préparation et de venir le jour du Sushi Quizz.

Quant au public, il est très hétéroclite. Du fan de Naruto VF en bas âge (malheureux, tu ne sais pas ce que tu rates en VO) à l’Otaku confirmé, venu pour trouver une réédition de la statuette d’Evangelion qu’il n’a pas pu avoir. On voit de tout et on en prend plein les mirettes avec les cosplayeuses et  teens courtement vêtues (Sugoooooi !), ou au contraire on souhaiterait être aveugles devant certains panneaux Free hugs.

Pour une première, je garde une bonne impression de ce festival ; il suffit d’être conscient du danger que cela représente pour son portefeuille et d’ouvrir ses yeux pour admirer le travail des artistes et créateurs.

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Petite vidéo bonus qui n’a pas grand chose à voir avec la Japan, si ce n’est DamDam.