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Le Concert qui fait du Bien

brianplacebo

Nous étions (et resterons) les plus grands fans qui soient de Placebo. Nous étions trois, deux musiciens… et moi. Brian ponctuait nos journées. Chaque jour qu’il faisait nous apprenions un nouveau mot et sa prononciation Brianesque : Pure se prononce piOUre (dans les dents la prof‘ d’anglais !) ; Gravity se dit Gravely, etc. Nous nous égayions devant la poésie de ses textes, écrit peut être entre deux trips d’acide.

- Mais Armand, il dirait pas Mental Masturbation là ?
- Mais Quentin si, il dit bien Mental Masturbation !
- Oh mon Dieu, Brian est grand !
- Non Quentin, Brian ne mesure que 1m68.
- …

Alors quand on apprend la release de Meds et la tournée qui s’en suivra, on est tout fou. Pour cet album, Placebo confirme la tendance entamée dans Sleeping With Ghost, on arrête les trips SM et l’androgynie se fait moins présente. Par contre on donne dans la mélancolie et les mauvaix choix de vie.

Mais nous on s’en fou (rebelle attitude), on veut le voir, l’entendre, le toucher, l’aduler. Alors on achète nos places et comme le monde ne nous appartient pas encore, on négocie un moyen de transport pour le Zénith d’Orléans (merci Maman de Fabien).

La première partie est assurée par Pr4vd4 dont la chanteuse nous a longtemps fait douter… Gars ? Fille ? Gars ! Ah non, Fille. Aujourd’hui encore j’en doute. . La dernière fois que j’en ai entendu parler, je les ai vus tourner dans la programmation Indies de Nolife. Bref je ne connaissais pas, et je ne me souviens plus vraiment de leur prestation. Nous étions trop occupés à crier « Briaaaaaaaaaaaan ». Les murs du Zénith s’en souviennent encore, car nous étions les plus forts. Better Fan Than Ever ( ?).

Ce concert était excellent. Du côté de la communauté, les fans attendaient beaucoup plus de communication, et une meilleur Setlist. Mais pas grand-chose à faire des râleurs et de leur bullshit.

Nous on a vu Brian. Nous on a entendu Infra-Red en intro, Special K, Every You Every Me, The Bitter End et une nouvelle version de 36 Degrees que je déplore. Le groupe n’aime plus beaucoup réentendre ses premiers albums, dommage car pour moi ils restent les meilleurs. Mais surtout Brian nous a parlé: « Bonsoir Orléans, nous sommes Placebo », « Merci » et autres « Bravo ». Ils étaient aussi heureux que nous.

Si j’en reparle c’est d’abord parce que c’est article est le quatrième de la catégorie I Was, où je blablate sur les concerts et évènements auxquels j’ai pu participer, mais aussi parce qu’il y a quelques mois, on m’a fait part d’une bien triste nouvelle : Placebo se séparait. Seulement en repassant par curiosité sur le site officiel pas plus tard qu’hier, je suis tombé sur une news expliquant que le batteur c’était séparé du groupe en Octobre 2007. Que nenni, vils manants qui m’ont induit en erreur, je sors de mon deuil et clame haut et fort (mais toujours à la ramasse) que PLACEBO N’EST PAS MORT ! Je l’ai toujours su au fond de mon être. Il y aurait même eu quelques rumeurs d’entrées en studio. Car comme disait Brian :

Soulmates Never Die.

One Response to “Le Concert qui fait du Bien”

  1. Radio nostalgie bonjour… putain d’ailleurs quand on les entendra sur cette radio on se sentira pas con d’abord !
    Toi, moi et cette vieille chaussette délavée (mais pourtant propre) de Fabi, bougeant comme on peut sur nos fauteuils roulants en criant : « MOI de MON temps…. ! »