Ce week-end j’ai eu le courage d’aller au Festival aux Zarbs. Courage, car le prix d’entrée est dissuasif… 27€ pour une soirée très courte, alors que je venais seulement pour un seul groupe: Le Peuple de l’Herbe. De plus l’organisation du festoche m’est incompréhensible: toute sortie est définitive, ordre de passage des groupes donné le jour même (et encore je ne l’ai pas vu), fouille comme si on rentrait dans une prison… Du calme les gars, même à Bercy y nous tâte pas comme ça.

Quand on part négatif à une manifestation de ce genre, on croise les doigts pour que le groupe que l’on souhaite voir passe vite et kthxbye. De ce côté là, déception, le Peuple s’est produit vers 1h00 du mat’. Les on précédés Didier Super, Hocus Pocus et Dionysos. Si Didier Super était, est et sera un con*ard dans ses textes (j’espère pour lui que ce n’est qu’un personnage), et Dionysos un bon groupe de pop rock, Hocus Pocus est la découverte de la soirée.

Pourtant le premier contact que j’ai eu avec ce groupe n’était pas positif. Maintenant que je revois ce clip, je me demande pourquoi je n’ai pas aimé le style et les paroles. Leur prestation live était excellente: entraînante, délirante, intime, chouette… Ponctuée de solos de chaque musicien, pour finir en jam session, animée par le chanteur qui lance son instant de délire où toute la foule s’est lâchée sous les scratchs du DJ.

Mais là où le groupe m’a frappé, c’est dans ses paroles. Peu de groupes français m’ont donné matière à réfléchir. Il y a évidement beaucoup des groupes qui passe un message au gouvernement dans le genre « S’pas bien » ou à leurs auditeurs, « Fais quelque chose de ta vie » et autres « Legalizaciòn », mais ils ne m’ont jamais vraiment touché.

J’ai eu la même révélation que quand on est môme et qu’on veut devenir batteur, chanteur, DJ ou plutôt accomplir une bonne fois pour toutes nos projets, parce que « La vache, ça va en jetter ». Sauf que là, ça m’a donné envie de me foutre un grand coup de pied dans l’cul pour avancer. Des petites phrases imagées y ont contribuées.

Et pour ce que je pense, j’attends qu’on m’emprisonne,
Pour ce que je dis, j’attends la chaise..
Et pour ce que je fais… pas de malaise
Puisque je fais rien et j’attends.

J’ai le cul entre deux chaises bancales :
Hexagone ou pentagone, bref, question de géométrie…

Le mieux c’est d’écouter par vous-même.

Tout ça pour dire que ca roxxait grave du poney et qu’à cause de Poulpy j’ai pris une mauvaise habitude (by 20syl – chanteur d’Hocus Pocus).

À moi de jouer et de pousser mes projets au delà d’une simple envie et d’un rêve. J’ai recommencé à feuilleter les catalogues et sites webs pour me décider sur mon futur Reflex. Du coup j’hésite entre ce magnifique Nikon D40 ou ce Canon EOS 400D… quoique le petit Pentax K100D me fait de l’oeil. Mais je dois encore me prouver que ça me sera utile, car je connais une certaine palette graphique qui fait plutôt jolie sur mon bureau, mais c’est tout ; j’ai une mauvaise excuse: la Fnac met 3 plombes à m’envoyer mon livre sur le CSS…

Ajouté à ça que demain je commence un taff d’été un peu spécial… J’essayerai d’écrire là dessus mais je veux d’abord voir ce que ça va me faire. To be continued…