Comme d’habitude je survole le Flux RSS du Monde via Firefox. Entre deux articles sur la liesse qui parcourt une grande partie du globe depuis cette nuit, mon regard est accroché par le mot Jurassic. Je souris: il est toujours affuté pour repérer les dinos. Un reste de la passion d’un môme pour la paléontologie.

Une passion insufflée par un auteur que je lis depuis tout petit, que je lis et lirais encore car loin de connaitre l’intégrale de ses Å“uvres. Å’uvres parfois adaptées pour le 7^ème art. Pas besoin de chercher plus, il s’agit bien de Jurassic Park.

Le Flux RSS dont le titre est abrégé «Michael Crichton, l’auteur de « Jurassic Park » es…» ne laisse présager rien de bon. Bingo.

J’ai du lire 5 fois Jurassic Park ; le Monde Perdu à peine moins. En furetant dans mes vieilles malles je dois pouvoir retrouver le carnet où j’ai recensé tout les dinosaures des deux romans, écrit le nom scientifique et commun de chaque, parfois esquissé un crobard. Ma chambre porte encore les marques de cette période avec quelques posters mal recouverts par des affiches de ciné.

Depuis j’ai accueilli chaque livre portant sa griffe avec enthousiasme, emprunté à la bibliothèque ou offert par mes parents. Étonné par ses premiers ouvrages, passioné par ses thrillers high-tech mélangeant les époques mais parfois un peu déçu, je m’aperçois que je n’ai lu qu’un tiers de ses bouquins. Encore tant à découvrir.

Voilà. L’auteur d’un pan de ma vie de gamin s’est éteint. Et mine de rien, je ressens un peu de chagrin.