Cette nuit j’ai vu un OVNI… Cinématographique.

Il faut que je me restreigne quand je parle d’un film de ces deux là. Leur dernière trilogie du Samedi m’a valu une dissertation philosophique sur le sens biblique de la matrice et de l’Élu, due à une trop forte consommation de posters et magazines Hors-série sur le sujet. Restons calmes.

Avec les frères Wachowski aux commandes, Speed Racer c’est un énorme délire de gosses où se mêle des courses à la Destruction Derby/pod/Wipe Out/Trackmania/NFS (pour les drifts)/Mario Kart (oui tout ça) -avec des véhicules que dans Gran Turismo si tu fais les mêmes manÅ“uvres bin tu te retrouves avec un Wrong Way tout le long du circuit, mais là nan, un 3960° et ça repart- et des scènes de combat sorties de l’imaginaire d’un gamin faisant une overdose de Têtes Brûlées.

Le tout avec la so cute Christina Ricci et le bowling man John Goodman (Le monde est en train de devenir cinglé !). Ou encore avec un ersatz de Günther, un viking noir, un singe, un bouclier qui détecte automatiquement d’où viennent les coups, de la lutte gréco-romaine contre des ninjas. C’est aussi un combat entre le travail à la chaîne (36h!) et la petite entreprise qui dessine ces plans manuellement sur une vieille table à dessin (je sais de quoi je parle), et du suspens jusqu’à la fin, la dernière course… Dantesque.

Côté réalisation c’est bourré d’effets spéciaux, de scènes à mi-chemin entre un Anime (vu qu’il en est adapté) et Power Rangers, avec des couleurs acidulées dignes d’Haribo, et un montage qui n’est pas sans me rappeler certains Story-Board ou Comics.

De revoir les screens faits cette nuit, ça me donne envie de me poser devant… Non ! Je ne dois pas me détourner de ma Mission. D’autant que je crois avoir trouvé une bonne méthode pour créer mes swirls.