Avant-dernier Themapic en date, sur le thème I Have A Dream. Le frigo de Miss Edburg m’a fait cogiter pour finalement me refroidir.

La fringale de 4h du mat’ m’a été fatale, il manquait l’essentiel : la compagne. Une fringale tout seul c’est un chausson au pomme sans chausson, on a froid aux pieds et tant que vous avez des dents, croquez des pommes.
La biennale des images du monde envahit Paris en plusieurs endroits culturels. Intéressé par cette seconde invasion et ce nom pompeux j’ai trainé mes guêtres sur les quais de la Seine vers le musée Branly, pour une exposition en plein air. Et une chose est sûre, regarder de grands tirages plutôt que des pixels en met plein les mirettes.
Attaquant par le flanc nord, l’accueil se veut rose pour Daniela Edburg. Plutôt que s’enfuir comme le sujet (centré d’ailleurs, ça fige un peu l’action) on a envie de voir d’où provient un tel phénomène. Ça me rappelle cette alerte au tsunami tiens, où la curiosité et l’envie de voir une vague géante se battent contre la conscience et la sécurité. Jusqu’à ce que tu saches que ce n’était qu’un test…

Série Drop Dead Gorgeous – La mort par barbe à papa.

Série Drop Dead Gorgeous – La mort par tupperware.
Toutes les photos exposées de cette photographe concernait sa série Drop Dead Gorgeous : l’idée que les objets du quotidien peuvent prendre vie et tuer sciemment leur propriétaire me plait.
Pour la dernière photo, c’est le côté dérangeant des tentacules et la pauvre écolière qui se fait étrangler face à son chat qui, comme tout les chats, va vite détourner le regard et se foutre complètement de la situation. Tout dans cette composition me parait à sa place.
Les autres photos de cette série ne mettent pas toutes en avant que l’objet prend vie, et sont parfois moins claires dans l’idée et l’origine de la mort, si ce n’est l’overdose.

Série Drop Dead Gorgeous – Mort par Nutella

Série Drop Dead Gorgeous – Mort par Oreos

Série Drop Dead Gorgeous – Mort par M&M’s

Série Drop Dead Gorgeous – Mort par Oursons
La mort est omniprésente dans les deux autres séries visibles sur le site de Daniela Edburg, intitulées Killing Time et The Remains Of The Day. Si les effets ajoutés aux photos de Killing Time ne me convainquent pas vraiment dans la réalisation, j’aime ses idées et leur construction. J’en partage quelques unes, et la photo La mort par tupperware m’a inspiré pour le prochain Themapic, à voir sous peu.
La visite de l’expo Photoquai continue ! … Quand j’aurai le temps.
La biennale des images du monde envahit Paris en plusieurs endroits culturels. Intéressé par cette seconde invasion et ce nom pompeux j’ai trainé mes guêtres sur les quais de la Seine vers le musée Branly, pour une exposition en plein air. Et une chose est sûre, avoir de grandss tirages devant les yeux plutôt que des pixels, c’est agréable.
Attaquant par le flanc nord, l’accueil se veut rose. Plutôt que s’enfuir comme le sujet (centré d’ailleurs, ça fige un peu l’action) on a envie de voir d’où provient un tel phénomène. Ça me rappelle cette alerte au tsunami tiens, où la curiosité et l’envie de voir une vague géante se battent contre la conscience et la sécurité… jusqu’à ce que tu saches que c’est un test.
<p style= »text-align: center; »><a href= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/MUERTEPORALGODONDEDULCE.jpg »><img class= »alignnone size-full wp-image-1735″ title= »MUERTEPORALGODONDEDULCE » src= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/MUERTEPORALGODONDEDULCE.jpg » alt= »MUERTEPORALGODONDEDULCE » width= »450″ /></a>
<em>Série Drop Dead Gorgeous – La mort par barbe à papa.</em>
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<em>Série Drop Dead Gorgeous – La mort par tupperware.</em>
Toutes les photos exposées de cette photographe concernait sa série <em>Drop Dead Gorgeous</em> : l’idée que les objets du quotidien peuvent prendre vie et tuer sciemment leur propriétaire me plait.
Pour la dernière photo, c’est le côté dérangeant des tentacules et la pauvre écolière qui se fait étrangler face à son chat qui, comme tout les chats, va vite détourner le regard et se foutre complètement de la situation. Tout dans cette composition me parait à sa place.
Les autres photos de cette série ne mettent pas toutes en avant que l’objet prend vie, et sont parfois moins claires dans l’idée et l’origine de la mort
<a href= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORNUTELLA.jpg »><img class= »alignnone size-full wp-image-1739″ title= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORNUTELLA » src= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORNUTELLA.jpg » alt= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORNUTELLA » width= »450″ /></a>
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<a href= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPOROREOS.jpg »><img class= »alignnone size-full wp-image-1740″ title= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPOROREOS » src= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPOROREOS.jpg » alt= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPOROREOS » width= »450″ /></a>
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<a href= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORMNMS.jpg »><img class= »alignnone size-full wp-image-1738″ title= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORMNMS » src= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORMNMS.jpg » alt= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORMNMS » width= »450″ /></a>
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<a href= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORGUMMIBEARS.jpg »><img class= »alignnone size-full wp-image-1737″ title= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORGUMMIBEARS » src= »http://prank.paradise.free.fr/wp-content/uploads/Drop-Dead-Gorgeous-MUERTEPORGUMMIBEARS.jpg » alt= »Drop Dead Gorgeous – MUERTEPORGUMMIBEARS » width= »450″ /></a>
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http://www.danielaedburg.net/
http://www.voyonsvoir.fr/2009/09/28/daniela-edburg/
La Bête se terrait la journée et ne sortait que la nuit. Elle avait posté ses sentinelles sur les surplombs de la Vallée Dormante, lieu de prédilection de sa proie. Ces derniers temps, quelques uns de ses guetteurs disparaissent mystérieusement, ne laissant derrière eux qu’une faible trace de leur campement. Le peu de témoignages qu’on lui a rapporté parle d’une machine du Diable aspirant tout sur son passage et d’un bruit infernal à rendre fou même un Chat !
La Bête ne cherchait pas à savoir l’origine de cette machine, elle savait parfaitement que c’était LUI qui la guidait, qui la lançait telle une coccinelle affamée sur un innocent troupeau de pucerons… Mmmmh une coccinelle, cela faisait bien longtemps qu’elle n’a pas senti une pareille chaire se déchiqueter sous ses mandibules. Qu’importe. Elle vise plus gros cette fois, et le jeu en vaut la chandelle.
Les plus vieux et les plus sages lui ont conté maintes légendes sur l’ÊTRE qui finira bientôt dans sa toile. La race des Arak régnait en maître sur le monde. Il y avait bien quelques guerres contre les Mites et les Rousses, mais quelles futilités comparées à ce qui a suivi. Elle ne sait pas exactement quand, ni d’où ils sont venus. Personne ne l’a jamais su soupçonne-t-elle. Ce qui est sûr c’est qu’ils sont un problème qui a coûté la vie à toute sa famille et nombre de membres de sa race. Cette nuit elle allait agir, se venger, en finir. IL allait payer pour tous les autres. La Bête a soif de Vengeance.
Elle attendit longtemps après que la nuit soit tombée, afin d’être sûre qu’IL ne la verrait pas venir. Sa patte folle commençait à s’engourdir, signe qu’il était temps qu’elle agisse. La Bête sort de sa planque, située non loin de la Vallée Dormante, dans les Montagnes de la Poussière. IL ne pouvait pas se douter qu’elle était si prête de LUI. L’ennemi n’est jamais là où on l’attend songea-t-elle, c’est ce que lui avait enseigné sa mère, peu avant son assassinat d’une rare sauvagerie -elle n’en avait retrouvé que la 3ème patte antérieure droite, qu’elle conservait précieusement dans un cocon. Prenant ses précautions, elle fit un détour par le Désert à l’Envers, où s’amoncelaient les cadavres de petites bêtes noires à peine assez grosse pour lui servir d’apéritif.
Pendant qu’elle effectue sa descente en rappel pour se positionner au dessus de sa proie, elle se remémore son plan d’attaque. Commencer par les yeux. Une fois aveugle, l’attaquer aux jambes pour l’empêcher de fuir. Puis…
Tic Tic Tic Tic Tic
« Et Merde ! »
Elle n’avait pas compris sur le coup pourquoi le mur lui semblait flotter. C’était un piège ! Un moyen de l’avertir LUI de sa présence. La lumière emplit la pièce, IL s’est levé ! Elle ne bouge plus, espérant qu’IL ne la voit pas. Sa technique paye, l’obscurité reprend ses droits et elle est toujours en vie. Sa proie s’est rendormie. Elle n’a pas le choix, elle doit continuer sur sa lancée, elle est déjà trop loin pour faire demi-tour et prendre plus de sécurité. Avec précautions elle laisse glisser son filin de rappel, prenant appui le moins de fois possible.
Tic Tic Tic Tic Tic
Raté. La lumière revient…
« OMG ! Elle est énorme celle là  ! Par où t’es arrivée ? J’avais pourtant fait le ménage. Viens à moi fidèle tong ! »
Paf
« Ainsi mourut Romka la Tisseuse, fille de Nadège la Poilue et Patrick le Putride. Tu t’es bien battue ma grande, mais malgré tes huit pattes, tu ne pouvais rien face à mon shining et mon poster qui t’as trahie. »
Dans la continuité…
#08 – Souvenirs d’enfances:

Thème très personnel. La mienne s’étant déroulée en partie à la ferme, j’ai cherché à capter le regard plein d’intelligence de la bête qui, non sans férocité, se consacrait à la tâche méthodique d’éradiquer l’herbe verte de son pré. Un sourire bovin, clic clac, c’est dans la boîte.
C’était ça ou une pente dévalée à 20 km/h sur un tracteur en plastique.
J’adore les vaches. Et toc.
#09 – Music:

Midnight letter. Sleeping babe…
Queen, Freddie et Bohemian Rhapsody tenaient une certaine place dans nos oreilles en ce moment. Oui c’est We Will Rock You. Séance tardive, de l’herbe grouillante d’insectes en fin de soirée au carrelage rafraichissant.
Ma Modèle… Pardon.
#10 – Complexité:

A l’arrière d’un pick-up en Thaïlande, arrêt à un feu rouge, pile poil devant.
De prime abord on peut se demander où est la complexité n’est ce pas ? Bin j’aimerais bien vous y voir à sculpter toutes ces dorures !
Photo Fail : ce Gardien Lézard n’est pas complètement terminé. Il lui manque sa peinture verte. Normale pour un lézard.
#11 – Longue Pose:

Hors-sujet technique où l’on peut facilement confondre Pause et Pose. L’idée était de montrer un modèle blasé par le photographe qui met tant de temps à cadrer et placer cette fichu 8-ball à son goût (sic), car il devait garder la pose.
Malgré tout, il n’y a pas eu dédoublement de personnalité, donc pas d’engueulades. Juste une partie de billard sur cette table géante.
#12 – Femmes ou autres…:

Geek ? Non. Avec tout ce b*rd*l médiatique je ne sais plus ce qu’est un geek. En tout cas nous on aime les Oreo fraises, le beurre de cacahuète-chocolat, et piquer des Donuts, tout en restant sex.
Je parle pour moi aussi. D’abord.
#13 – Jeux d’eau:

Séance de clic clac à Nai Yang par une belle journée pour assister aux quelques envols humains, laisser passer un rideau de pluie, profiter de la plage. Admirer. Marcher dans le sable. Le vent caressant.
Encore…
#14 – Back to school:

Et les yeux s’attardent… sur ce rite matinal.
Allez on redevient sérieux.
Au Sud de Phuket, le Cap Phrom Thep, parsemé de statues et d’autels où se recueillir pour prier. Se frayer un chemin sans difficultés à travers les touristes, qui réservent les meilleures places pour le spectacle à venir, monter tout en haut du phare surplombant le cap. Admirer les montagnes, la verdure de l’île et ses petites sÅ“urs perdues dans la mer d’Andaman.

Quitter son perchoir pour ne pas louper une miette du spectacle. Admirer la beauté de la Thaïlande, là , assise sur le rebord. Tenter de capturer les milliers de reflets du soleil couchant sur l’océan et l’apprécier à sa juste valeur, infinie. Guetter le rayon vert qui frappera l’Å“il une fraction de seconde.
Loupé.

Perdus mais pas seuls, au son de Three Little Birds et des déclenchements des appareils photo, au milieu des autres touristes silencieux qui en prennent plein la vue et des trav’ qui rigolent. Nous sommes deux, et tout va bien.

Cet été pour une très bonne raison, je suis en Thaïlande, a Phuket plus précisément. Cela fait déjà un certain temps que j’ai laissé non sans joie la France derrière la queue d’un boeing 747 (j’adoooooore le décollage !), alors il est temps de montrer à travers le capteur de mon 450D le beau pays où j’ai atterri.

Mai Khao Plage, située sur la côte ouest de Phuket [Pouket], touchée par le Tsunami en 2004. A cause des vagues ce n’est pas une plage touristique, bien que des hôtels ont commencé a se construire, certains sont stoppés dans leur élans et attendent la reprise d’un quelconque investisseur.
A Mai Khao Plage donc, seules quelques cabanes de pêcheurs font vraiment faces à la mer et à tout ce qu’elle charrie sur le sable. A Mai Khao Plage, rien ne vaut de se frayer un passage entre les algues sèches et un sac plastique pour s’asseoir sur un tronc d’arbre mort, qui a du en connaitre des courants marins. A Mai Khao Plage, manger un petit pain à la feuille de banane et boire une brique rose de Oishi en regardant le soleil se coucher sur la mer, c’est quand même hachement mieux à deux.
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